Cannes 2009 - Impressions à chaud

Publié le 23 Avril 2009

La liste vient de tomber. Entre les habitués, les attendus et les revenants,
l'ensemble est plutôt alléchant...




En compétition :

- Les Etreintes brisées de Pedro Almodovar (Pedro as usual, mais toujours avec plaisir)
- Fish tank de Andrea Arnold (déjà présente et primée pour son précédent film,
le magnifique et injustement passé inaperçu Red road)
- Un prophète de Jacques Audiard (sans doute l'un des meilleurs réalisateurs français)
- Vincere de Marco Bellocchio (le retour de l'enfant terrible du cinéma italien,
des années après le mini-scandale du Diable au corps)
- Bright star de Jane Campion (autre retour très attendu de la réalisatrice du palmedorisé
La leçon de piano)
- Map of the sound of Tokyo d'Isabel Coixet (une réalisatrice à bonne réputation)
- A l'origine de Xavier Giannoli (Bon casting et sujet intéressant)
- Le Ruban blanc de Michael Haneke (Haneke, as usual)
- Taking Woodstock d'Ang Lee (il déserte la Mostra de Venise pour une comédie
psychédélique… tout est possible)
- Looking for Eric de Ken Loach (Angleterre, foot et Ken Loach sur ses terres)
- Nuit d'ivresse printanière de Lou Ye (quand un Chinois se la joue érotique,
ça peut nous emmener très loin)
- Kinatai de Brillante Mendoza (le genre de cinéaste qui peut toujours créer la surprise)
- Soudain le vide de Gaspar Noe (Retour très attendu, 7 ans après Irreversible)
- Thirst de Park Chan-Wook (un habitué devenu valeur sûre)
- Les Herbes folles d'Alain Resnais (grand retour du plus grand cinéaste français,
29 ans après Mon oncle d'Amérique. Bientôt 87 ans et toujours cette même curiosité
et ce même désir d'invention)
- The Time that remains d'Elia Suleiman (sujet brûlant comme Cannes sait en sélectionner)
- Inglourious Basterds de Quentin Tarantino (celui sur lequel le buzz est le plus gros)
- Vengeance de Johnnie To (pour voir J. H. monter les marches... non merci)
- Faces de Tsai Ming-Liang (un habitué découvert au Festival des 3 Continents de Nantes.
Style inimitable et envoûtant pour un cinéma de l'errance et du désarroi)
- Antichrist de Lars Von Trier (le retour du cinéaste au camping-car, avec comme toujours
un sujet fort, et un casting très très alléchant)

Film de clôture :

- Coco Chanel et Igor Stravisky de Jan Kounen (c'est l'année Chanel, c'est comme ça)

Hors compétition, deux cinéastes toujours attendus :

- Agora de Alejandro Amenabar
- L'Imaginarium du Docteur Parnassus de Terry Gilliam


Sur le papier, c'est plutôt enthousiasmant, avec notamment une sélection française plus solide que d'habitude, une belle représentation asiatique, quelques miettes pour les latins et les autres, rien qui ne vient d'Afrique (comme souvent) et une brochette anglo-saxonne plutôt haut de gamme. En attendant de voir ce que ça donne…





Rédigé par pierreAfeu

Publié dans #Festivals

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D
Bonsoir, de la sélection, je retiens le "Audiard", j'ai hâte d'aller le voir. J'ai vu le Loach (en avant-première) : très bien. Pourquoi le Von Trier. Pour le reste, cela reste à voir. Bonne soirée.
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S
Je mettrais bien un p'tit bout de Palme sur le Park Chan-Wook. Là ça déblaierait un max. Avec le truculent Song Kang-Ho.
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