The secret

Publié le 17 Septembre 2012

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Il n'y aurait a priori pas grand chose à dire de The secret (The tall man in english... va comprendre) : du point de vue du spectateur lambda (profil : ado ou post-ado sortant sa meuf un samedi soir ou s'offrant un ciné avec ses potes), le film de Pascal Laugier est un thriller correct à la construction simple permettant de deviner (ou pas) le twist pas final avant qu'il n'arrive. Ni traumatisant ni horrifique, à peine tendu, The secret s'ajoute à la longue liste des D.C.N. (Denrées Cinématographiques Périssables).

 

On a lu ici et là (plutôt là d'ailleurs) que Jessica Biel était formidable. On peut en discuter. Ce n'est pas qu'elle soit mauvaise, mais on peut largement lui préférer Jodelle Ferland pour sa subtilité de jeu. Côté mise en scène, Laugier sait y faire. C'est efficace. Mais c'est tout. Rien de plus, rien de moins.

 

Pas grand chose à dire a priori donc. Sauf que... Comme pour son précédent Martyrs (très efficace au début puis très... très très bizarre), Laugier nous sert une morale dérangeante. Ça commence par un discours incompréhensible de Jessica Biel (la crise, les pauvres, baisser les bras ou pas... bref un salmigondis sans queue ni tête), et ça se termine par un épilogue de roman rose d'une profonde niaiserie. On pourrait se dire (et vouloir croire) que rien n'est imposé, que les "portes de la réflexion" sont ouvertes, mais le final n'hésite pas sur le point de vue à adopter. Ce qu'il nous dit est particulièrement nauséabond. En deux mots : ça pue.

 

Alors que dire ? Une lecture au premier degré fera de The secret un honnête thriller un peu original. Une lecture un peu plus "sensible", en rejettera le sous-texte (très) discutable.

 

Etoile1

Rédigé par pierreAfeu

Publié dans #Mauvais coups

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