Destination finale 5
Publié le 2 Septembre 2011
Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, c'est tout simple. On a tout d'abord un groupe avec en sons sein un "personnage emblématique" (fille ou garçon). Alors que le groupe se retrouve dans un lieu particulier (avion, montagnes russes, autobus), le "personnage emblématique" a la vision d'un accident terrible dont peu réchappent. Puis il revient à lui et fait tout pour que ses camarades échappent à la tragédie. Mais, car il y a un mais, la Mort ne l'entend pas de cette oreille. Elle fait alors tout son possible pour ramener à elle ceux qui auraient dû mourir.
Le but du jeu est bien sûr d'imaginer les morts des différents protagonistes, celui des scénaristes et réalisateur étant de les rendre aussi improbables et gores que possible.
Ici, le lieu est un autobus, le groupe, des collègues de travail qui se rendent à un séminaire (ils travaillent pour la société "Présage", ça ne s'invente pas), et le lieu du drame est un pont suspendu qui ne le sera bientôt plus. Comme d'habitude les personnages n'ont pas beaucoup d'intérêt, il y a les gentils et les moins gentils.
Côté gore c'est pas mal. Ça tripaille et ça saigne à volonté. Certaines morts sont mises en scène avec un bon sens du suspense et du timing. On s'amuse bien. Car, précisons-le, on est là pour rigoler en compagnie des autres spectateurs, tous plutôt jeunes d'ailleurs.
Mission accomplie donc pour un film qui se consomme avec l'esprit drive-in.
Petite critique cependant sur les connaissances culinaires des scénaristes. Le "personnage emblématique" travaille le soir comme cuisinier. Un soir il arrive au resto alors que quelques clients sont déjà attablés (il n'est donc pas de bonne heure), et son chef lui demande de préparer un Bourguignon... Chers scénaristes, le Bourguignon n'est pas un steak, on ne le prépare pas en 5 minutes. Et même si l'on sait que ce sont les traducteurs qui ont placés ce Bourguignon là, l'idée de départ devait bien être la même.