Land of storms

Publié le 31 Mai 2015

Land of storms

La romance est improbable, et l'indication "inspiré de faits réels" du générique ne suffit pas à rendre le récit légitime. C'est un succédané du Secret de Brokeback Moutain dans la cambrousse hongroise, la puissance et l'émotion en moins, un film Harlequin gay.

Cela ne veut pas dire qu'on ne se laisse pas prendre par cette histoire de déni et de coming-out. La mise en scène élégante, la musique inspirée, le jeu et le charme de jeunes comédiens le plus souvent à demi nus, suffisent à rendre le spectacle agréable. On passe alors sur les nombreuses incohérences scénaristiques et la faiblesse psychologique pour se laisser séduire par le beau livre d'images à l'érotisme assumé.

Quand la fin arrive par surprise, on regrette que le récit n'ait pas été plus tendu, plus brutal, plus cohérent, nourrissant alors une conclusion évidente.

 

>>> Vu dans le cadre du Festival Cinépride de Nantes.

Rédigé par pierreAfeu

Publié dans #Coups moyens, #Festivals

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