C'est la Palme !
Publié le 21 Mai 2010
Petit palmarès perso vu chez mon Heavenlycreature, Foxart et Ffred, l'idée étant de décerner soi-même tout seul les Palmes de Cannes de 1999 à 2009, et de les comparer avec les Palmes réelles et celles des autres. Certains trouveront sans doute abusif de décerner 2 palmes chacun à trois cinéastes anglo-saxons, la britannique Andrea Arnold, le canadien David Cronenberg et l'américain Gus Van Sant. Pas de ma faute s'ils sont sans doute à eux trois les meilleurs cinéastes actuels...
Les archives du Festival sont disponibles là.
1999 Les quelques films vus ne méritent pas la Palme. Pas de palmarès. Pas vu Rosetta.
2000
Emotion et délicatesse pour 4 heures de film qui passent sans qu'on s'en aperçoive.
Le film a obtenu le Prix de la mise en scène alors que Dancer un the dark décrochait la Palme d'Or.
2001
Le plus beau film du virevoltant cinéaste italien, et certainement l'une des plus belles réflexions sur la mort. Palme d'Or amplement méritée.
2002
Ambiance glaçante, mise en scène au cordeau, l'art de la simplicité pour un récit complexe. Pas vu Le pianiste.
2003
Palme d'Or incontestable pour le meilleur cinéaste en activité. Comment rendre compte de la violence et de la vacuité des choses avec un regard d'artiste.
2004
Simplicité, émotion et tragédie. Le tout sans pathos et avec une certaine légèreté.
Le film obtient le prix d'interprétation masculine. Pas vu Farenheit 9/11.
2005
Quand l'explorateur de l'âme humaine se frotte aux règles du classicisme, le résultat est sidérant de maîtrise. Que le film ne soit pas au Palmarès est incompréhensible. Pas vu L'enfant.
2006
C'est sombre, c'est triste, c'est glauque, c'est tragique. Et pourtant, qu'est-ce que c'est beau !!! Pour son premier long, Andrea Arnold frappe très très fort et obtient un Prix du Jury amplement mérité. Pas vu Le vent se lève.
2007
La quintessence de l'uvre de Gus Van Sant en artiste plus qu'en simple cinéaste. Le film est à la fois ancré dans le réel, ouvert aux songes, lecteur de pensées, expérimentateur de sons, le tout dans une approche sensitive d'une grande simplicité, sans aucun didactisme. Il obtient le Prix du 60ème Anniversaire quand le très très beau 4 mois, 3 semaines, 2 jours, obtient la Palme d'Or.
2008
Du livre terrifiant et chirurgical de Roberto Saviano, Matteo Garrone fait un film époustouflant et poignant. De simples noms énoncés, il fait des hommes et des femmes enfermés dans un système surpuissant. L'absurde peut devenir lyrique, le sanguinaire pictural. Du grand cinéma avec un beau Grand Prix, tandis que l'intéressant, mais beaucoup moins fort Entre les murs, redonnait la Palme à la France (cocorico !).
2009
Deuxième Palme pour Andrea Arnold (et deuxième Prix du Jury dans les faits). Ceux qui avaient raté Read road mesurent enfin le talent de la cinéaste qui fait du cadre son instrument pour magnifier des personnages simples et complexes sans en faire des archétypes, et conjugue exigence cinématographique, rigueur scénaristique et direction d'acteurs. Elle obtiendra forcément la Palme dans les 5 ans à venir. c'est obligé. En tout cas, cette année-là (c'est à dire l'an dernier), c'est le Ruban blanc qui a raflé l'Or. Il méritait un prix, mais peut-être pas celui-là.
Les archives du Festival sont disponibles là.
1999 Les quelques films vus ne méritent pas la Palme. Pas de palmarès. Pas vu Rosetta.
2000
Emotion et délicatesse pour 4 heures de film qui passent sans qu'on s'en aperçoive.
Le film a obtenu le Prix de la mise en scène alors que Dancer un the dark décrochait la Palme d'Or.
2001
Le plus beau film du virevoltant cinéaste italien, et certainement l'une des plus belles réflexions sur la mort. Palme d'Or amplement méritée.
2002
Ambiance glaçante, mise en scène au cordeau, l'art de la simplicité pour un récit complexe. Pas vu Le pianiste.
2003
Palme d'Or incontestable pour le meilleur cinéaste en activité. Comment rendre compte de la violence et de la vacuité des choses avec un regard d'artiste.
2004
Simplicité, émotion et tragédie. Le tout sans pathos et avec une certaine légèreté.
Le film obtient le prix d'interprétation masculine. Pas vu Farenheit 9/11.
2005
Quand l'explorateur de l'âme humaine se frotte aux règles du classicisme, le résultat est sidérant de maîtrise. Que le film ne soit pas au Palmarès est incompréhensible. Pas vu L'enfant.
2006
C'est sombre, c'est triste, c'est glauque, c'est tragique. Et pourtant, qu'est-ce que c'est beau !!! Pour son premier long, Andrea Arnold frappe très très fort et obtient un Prix du Jury amplement mérité. Pas vu Le vent se lève.
2007
La quintessence de l'uvre de Gus Van Sant en artiste plus qu'en simple cinéaste. Le film est à la fois ancré dans le réel, ouvert aux songes, lecteur de pensées, expérimentateur de sons, le tout dans une approche sensitive d'une grande simplicité, sans aucun didactisme. Il obtient le Prix du 60ème Anniversaire quand le très très beau 4 mois, 3 semaines, 2 jours, obtient la Palme d'Or.
2008
Du livre terrifiant et chirurgical de Roberto Saviano, Matteo Garrone fait un film époustouflant et poignant. De simples noms énoncés, il fait des hommes et des femmes enfermés dans un système surpuissant. L'absurde peut devenir lyrique, le sanguinaire pictural. Du grand cinéma avec un beau Grand Prix, tandis que l'intéressant, mais beaucoup moins fort Entre les murs, redonnait la Palme à la France (cocorico !).
2009
Deuxième Palme pour Andrea Arnold (et deuxième Prix du Jury dans les faits). Ceux qui avaient raté Read road mesurent enfin le talent de la cinéaste qui fait du cadre son instrument pour magnifier des personnages simples et complexes sans en faire des archétypes, et conjugue exigence cinématographique, rigueur scénaristique et direction d'acteurs. Elle obtiendra forcément la Palme dans les 5 ans à venir. c'est obligé. En tout cas, cette année-là (c'est à dire l'an dernier), c'est le Ruban blanc qui a raflé l'Or. Il méritait un prix, mais peut-être pas celui-là.